Pour Marine Le Pen, présidente du Rassemblement National, Emmanuel Macron a notamment laissé le patrimoine français "être démantelé par des minorités violentes".
A Fort-de-France en Martinique, des statues de Joséphine de Beauharnais, épouse de Napoléon Bonaparte, et de Pierre Belain d’Esnambuc, qui avait pris part à la colonisation de l’île au XVIIe siècle, ont été déboulonnés par des manifestants du mouvement Black Lives Matter.
La présidente du Rassemblement national, Marine Le Pen, n’a pas tardé à réagir. Comme le relève SputnikNews, elle a notamment fait référence aux paroles du préfet de Martinique qui, selon une source policière citée par la presse française, informé avant ces destructions, avait donné ordre aux forces de l’ordre de ne faire aucune intervention.
"Le Président a donc menti, il laissera notre Histoire et notre patrimoine être démantelés par des minorités violentes", s’est insurgé Marine Le Pen sur Twitter (à voir ici). Elle se référait aux déclarations du président français en juin, quand il avait assuré que la République n’effacerait "aucune trace ni aucun nom de son Histoire". Et "elle n’oubliera aucune de ses œuvres. Elle ne déboulonnera pas de statues".
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Dimanche 26 juillet, des militants du Black Lives Matter ont déboulonné ces monuments, sous les applaudissements d’une centaine de personnes. Ces faits ont eu lieu 2 mois après le déboulonnage de deux statues de Victor Schoelcher par ces mêmes militants.
Depuis le décès de George Floyd aux Etats-Unis le 25 mai dernier, plusieurs statues considérées comme glorifiant le passé colonial ont été détruites un peu partout dans le monde.
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