Les proches de Jean-Bernard Glamport ont décidément bien du mal à entamer leur travail de deuil. Après les problèmes techniques rencontrés samedi soir par les sapeurs pompiers et l’ouverture d’une enquête, la famille a subi un nouveau traumatisme. Ce matin, en effet, la soeur de la victime a découvert des restes humains dans la maison calcinée située rue Mondon à la Saline. Il s’agit des restes de Jean-Bernard Glamport.
L’avant-bras du quadragénaire mort samedi soir dans l’incendie de sa maison a été découvert tôt ce matin par un membre de la famille du défunt. C’est en effet la soeur de Jean-Bernard Glamport, Corinne, qui a fait cette sinistre découverte et alerté les autorités.
Interrogée pour Antenne Réunion, la Salinoise raconte : "on s’est rendu jusqu’à la maison incendiée ce matin et c’est là qu’on a vu que des chats mangeaient quelque chose. On s’est approché pour voir de quoi il s’agissait. J’ai pris un morceau de bois et j’ai bougé les cendres. C’est à ce moment qu’on a aperçu ce qui semble être un morceau de l’avant-bras de mon frère".
Samedi soir, au numéro 26 du chemin Mondon, dans le quartier de la Ravine Daniel, Jean-Bernard Glamport s’est retrouvé piégé par les flammes. L’homme de 42 ans a péri dans l’incendie de sa case en bois sous tôle, malgré la tentative désespérée de son frère cadet pour le sauver.
Dépêchés sur les lieux ce matin, les gendarmes ont procédé à de nouvelles constatations et confirmé qu’il s’agissait de restes humains. Après la disparition brutale de Jean-Bernard Glamport, ses proches vivent aujourd’hui un nouveau traumatisme. Une enquête est en cours pour déterminer les circonstances exactes de ce drame. Plongés dans l’incertitude, les proches de la victime espèrent qu’ils obtiendront très vite des réponses aux nombreuses questions qui les hantent.
Le corps de Jean-Bernard Glamport sera autopsié ce lundi. L’examen médico-légal devrait apporter davantage de renseignements aux autorités en charge de l’enquête. Concernant la défaillance du matériel des sapeurs pompiers qui sont intervenus samedi soir, une enquête interne doit déterminer s’il s’agit d’un problème technique ou d’une erreur humaine.