Un important incendie s’est déclaré dans un dépôt pétrolier de la banlieue de Matanzas, à Cuba, dans la soirée du vendredi 5 août. Le dernier bilan communiqué fait état d’au moins un mort, dix-sept disparus et plus d’une centaine de blessés. L’incendie n’a pas encore été maîtrisé samedi. Le pays a appelé à l’aide internationale.
Vendredi soir, la foudre a frappé l’un des réservoirs du dépôt pétrolier de la banlieue de Matanzas (ouest de Cuba), provoquant un énorme incendie. Le feu s’est ensuite propagé sur un deuxième réservoir au petit matin. Des hélicoptères ont été déployés pour combattre l’incendie avec des lances à eau approchées à l’aide de grues. Environ 1 900 personnes ont été évacuées de la zone sinistrée.
Cette catastrophe a engendré des explosions dans lesquelles au moins une personne a été tuée, 121 blessées et 17 portées disparues, selon le dernier bilan communiqué par les autorités locales. Sur Twitter, la présidence cubaine a fait état de cinq personnes dans un état critique, trois dans un état très grave et 28 sérieusement atteintes. Le ministre de l’Énergie, Livan Arronte, fait partie des blessés.
Samedi soir, le feu n’était pas encore maîtrisé. Face à la difficulté de l’intervention, qui "pourrait prendre du temps", selon le président Miguel Diaz-Canel, le Cuba "a demandé l’aide et les conseils de pays amis ayant une expérience dans le secteur pétrolier", rapporte Ouest France. Le ministre des Affaires étrangères a déclaré que la "politique étrangère de Cuba est activée pour recevoir l’aide de pays amis".
A la suite de cet appel, les réponses ne se sont pas fait attendre. Miguel Diaz-Canel a exprimé sa "profonde gratitude aux gouvernements du Mexique, du Venezuela, de la Russie, du Nicaragua, de l’Argentine et du Chili, qui ont rapidement offert une aide matérielle par solidarité face à cette situation complexe". Le chef de l’État a également remercié les États-Unis pour leur "offre d’assistance technique".