Le régime Kadhafi a ordonné la libération de trois journalistes occidentaux arrêtés la semaine dernière en Libye, dont deux journalistes de l’Agence France-Presse et un photographe de Getty Images, selon une information délivrée hier soir par l’agence Getty Images.
Hier mardi 22 mars, Reporters sans frontières s’est inquiété de l’arrestation le 19 mars dernier de ces trois professionnels de médias, en l’occurrence, le photographe Joe Raedle de Getty Images (Américain, 45 ans), son confrère de l’Agence France-Presse, Roberto Schmidt (double nationalité colombienne et allemande, 45 ans), ainsi que le reporter David Clark de l’Agence France-Presse (Britannique, 38 ans).
Cependant, leur libération fait suite à l’intervention téléphonique du Pdg de l’Agence France-Presse Emmanuel Hoog auprès du gouvernement libyen, souligne un porte-parole du régime libyen, Moussa Ibrahim, cité par l’AFP.
’’Ils peuvent rejoindre leurs familles s’ils le souhaitent, ou rester et travailler légalement à Tripoli s’il le veulent’’, déclare M. Ibrahim.
Ces trois journalistes sont soupçonnés d’être entrés illégalement sur le territoire libyen. ’’Ils ont été arrêtés par l’armée libyenne parce qu’ils étaient avec des rebelles armés’’, précise le responsable libyen.
Par ailleurs, Stéphane Lehr, un photographe français travaillant en freelance pour le compte de l’agence Polaris Images, reste porté disparu. Il n’a plus donné de nouvelles depuis dimanche 19 mars en début d’après-midi. Le ressortissant français a été aperçu pour la dernière fois dans la région de Benghazi (Est de Libye).
Lundi 21 mars, quatre journalistes du New York Times qui avaient été arrêtés par les forces pro-Kadhafi ont rejoint la Tunisie après avoir été remis en liberté par les autorités libyennes, selon des sources proches de la rédaction du journal américain.