L’auteur de l’attaque à Paris, Armand Rajabpour-Miyandoab, a revendiqué son acte de manière calme et déterminée, causant la mort d’un touriste germano-philippin sur le pont de Bir-Hakeim, le samedi 2 décembre. Les médias nationaux ont révélé quelques informations sur ce terroriste.
Armand Rajabpour-Miyandoab, l’auteur de l’attaque au couteau et au marteau à Paris samedi soir, ayant entraîné la mort d’un Germano-Philippin de 23 ans et blessé deux sexagénaires, est actuellement en garde à vue dans les locaux de la section antiterroriste (SAT) de la brigade criminelle de Paris. Il sera présenté à un juge antiterroriste mercredi en vue d’une mise en examen, tandis qu’une information judiciaire sera ouverte le même jour par le Parquet national antiterroriste.
Selon Le Parisien, le tueur aurait planifié son attaque après l’hommage aux victimes israéliennes de l’attaque du Hamas. Il aurait perçu l’illumination de la Tour Eiffel aux couleurs d’Israël comme une offense aux musulmans en Palestine. Malgré des troubles psychiatriques, il aurait revendiqué l’attaque de manière déterminée. Le soir du drame, il aurait enregistré sa vidéo d’allégeance à l’État islamique, puis jeté son téléphone dans la Seine depuis le pont de Bir-Hakeim.
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Le soir de l’attaque à Paris, le terroriste aurait quitté discrètement le domicile familial en VTC. Préoccupé par le repérage de sa mère, il aurait attendu d’atteindre sa destination pour enregistrer sa vidéo d’allégeance à l’État islamique. Son téléphone reste introuvable, les enquêteurs suspectent qu’il l’a jeté dans la Seine depuis le pont de Bir-Hakeim. Malgré l’absence de portable, des échanges préattaque ont été découverts avec une femme de 27 ans, fichée S pour ses liens avec des islamistes. Elle aurait nié toute connaissance du projet criminel, refusant de coopérer avec la DGSI, relaie Le Figaro.
Elle aurait également révélé qu’il lui aurait proposé un mariage religieux, une proposition qu’elle aurait déclinée. En dépit de son passif judiciaire, le terroriste aurait prétendu être désengagé de l’idéologie djihadiste après sa libération en mars 2020, à tel point de "manger du saucisson, boire de l’alcool et écouter Mylène Farmer".
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