Les employés de Renault ont entamé une grève depuis le mardi 4 juin afin d’obtenir une augmentation de salaire. La Direction d’Automobiles Réunion a décidé d’assigner 33 salariés pour entrave à la liberté du travail.
Après dix jours de blocage chez Renault, la direction a décidé d’assigner en justice "33 salariés". "27 employés ont reçu leur convocation ce jeudi matin" explique Marc Tezenas, le directeur général d’une partie des activités du pôle automobile du groupe Hayot. Avant d’ajouter qu’il demande avant toute chose que les grévistes arrêtent de "bloquer le site" et ce, par respect du droit de la liberté du travail.
En grève depuis le mardi 4 juin, les salariés demandent un minimum de 35 euros d’augmentation salariale, ainsi qu’une prime exceptionnelle de 650 euros et 150 euros de bons d’achats. Ce jeudi, une réunion de négociations a débuté à 11 heures mais elle s’est soldée par un échec.
Les 33 salariés assignés en justice devront donc se présenter à une audience prévue vendredi 14 juin à 14 heures.
La direction de Renault avait expliqué, dans un communiqué diffusé jeudi dernier, qu’elle "regrettait que la délégation syndicale ait choisi d’interrompre le dialogue social en ne respectant pas le processus de négociations en cours".