Chaque année la Ville de Saint-Joseph commémore l’armistice du 11 novembre 1918. Quelque 2000 Saint-Joséphois ont été mobilisés à l’époque.
Il y a 100 ans, le 11 novembre 1918, prenait fin la Première Guerre mondiale. Un conflit qui a commencé 4 ans plus tôt et qui aura fait plus de 18 millions de morts.
Pour le maire de Saint-Joseph, Patrick Lebreton, la commémoration de l’armistice est un devoir de mémoire. "C’est un relais mémoriel qui doit véritablement se mettre en place puisqu’il n’y a plus de contemporain de cette guerre qui soit vivant mais heureusement il y a des films et heureusement qu’il y a eu des anciens qui ont pu parler aux jeunes", a déclaré le maire en marge de la commémoration qui s’est déroulée au Monument au mort.
Le Monument qui se situe entre la mairie et l’église comportait 71 noms jusqu’à présent. Ce nombre a été revu à la hausse et les inscriptions ont été rectifiées. Le premier adjoint et membre de la Société d’histoire de Saint-Joseph, Christian Landry, s’explique : "Depuis 1923, il n’y avait que 71 noms d’inscrits parce qu’il a fallu très longtemps une fois que les monuments aient été érigés par la commune pour compléter les listes de ceux qui étaient considérés comme disparus et tant qu’on n’avait pas eu l’assurance qu’ils n’étaient pas prisonniers quelque part en Allemagne ou qu’ils n’étaient pas seulement déserteurs, ces gens ont été considérés comme morts pour la France à partir de 1934".
L’an prochain deux volumes seront édités par la Société d’histoire de Saint-Joseph avec entre autres un recensement des courageux poilus Saint-Jospéhois morts pour la France.