Sébastien Audebert, le nouveau directeur de cabinet du préfet de La Réunion, fait le point après un exercice de simulation de "tuerie de masse" de grande ampleur à Saint-Denis et Sainte-Marie.
Le nouveau directeur de cabinet du préfet de La Réunion, Sébastien Audebert, évoque les exercices de masse réalisées ce matin à Saint-Denis et à Sainte-Marie.
Police et gendarmerie
"Ces exercices visent à avoir une réponse opérationnelle si la situation venait à se produire. Elle peut se produire sur plusieurs sites, elle pourrait se produire sur un site unique avec les deux équipes dans le principe de l’urgence absolue. Nous avons voulu tester les deux forces sur leur nouveau mode opératoire."
La nouvelle menace
"Aujourd’hui, nous avons changé d’époque. Nous sommes confrontés à des personnes pour qui la vie humaine n’a pas de prix et qui veulent faire le plus de victimes possibles. Les BAC et les PSIG ont des équipements qui leur permettent de répondre rapidement avant que les forces d’intervention, le GPI et le GIPN, puissent arriver à leur tour. Aujourd’hui, on a testé les rapidités d’intervention. Aujourd’hui, les forces de l’ordre de La Réunion sont en capacité de réagir si cette situation venait à se présenter."
Encore des exercices à venir
"Ce qui nous reste à améliorer et la coordination inter-service. L’intérêt est de travailler de façon plus étroite avec les forces de l’ordre. nous allons continuer à travailler pour que nous puissions avoir une réponse d’intervention des forces de l’ordre et de secours."
"Nous avons un calendrier d’actions pour que chaque service puisse décliner les consignes reçues et ensuite au début d’année prochaine, nous allons travailler sur un exercice de grande ampleur pour tester l’ensemble de la chaîne depuis l’intervention des terroristes jusqu’à la prise en charge hospitalière des terroristes."