A l’appel de la CGTR, plus de 600 personnes se sont rassemblées ce matin dans les jardins de la Préfecture. Baisse du pouvoir d’achat, inégalités de salaire...Les travailleurs du privé comme du public avaient tous une bonne raison d’exprimer leur mécontentement. Les syndicats quant à eux réclament la pérennisation de la prime Cospar.
L’appel lancé par le syndicat CGTR à tous les employés du privé et du public a été entendu. 600 personnes se sont réunies ce matin devant la préfecture. Une véritable marée rouge qui a envahi les jardins de la préfecture. Membres de la CGTR, du syndicat de la fonction publique ou simple travailleurs du secteur privé, les raisons de leur présence sont multiples.
Baisse du pouvoir d’achat, politique de rigueur initiée par le gouvernement ou augmentation des inégalités sociales : les motifs de grogne sont nombreux. Mais la disparition de la prime Cospar toujours officiellement programmée le 1 er janvier 2012 anime la colère des syndicats. Après l’appel de Paul Vergès , le Sénat a validé la reconduction sur 3 ans de cette prime versée aux salariés, mais le texte doit encore être soumis à l’assemblée nationale. Officiellement ce bonus doit toujours disparaître début janvier. La ministre chargée de l’Outre-Mer Marie-Luce Penchard a expliqué qu’une reconduction sur 1 an serait envisageable .
Les syndicalistes ont déposé ce matin une motion auprès de la préfecture. Ils réclament le renouvellement de la prime Cospar et son extension à toutes les entreprises du privé. Ce matin, la manifestation a mobilisé près de 600 personnes, elle devrait se poursuivre cet après-midi dans une ambiance festive.