Le jeune garçon, âgé de 16 ans et originaire de Haute-Savoie, a été mis en examen du chef de participation à une association de malfaiteurs terroriste criminelle.
L’adolescent de 16 ans, interpellé à Marignier (Haute-Savoie) pour avoir projeté une attaque dans le quartier d’affaires de La Défense lors des Jeux Olympiques, a été mis en examen pour participation à une association de malfaiteurs terroriste en vue de la préparation d’un ou plusieurs crimes d’atteintes aux personnes. Cette information a été confirmée par le parquet national antiterroriste (Pnat). L’adolescent a été placé sous contrôle judiciaire. Selon les informations disponibles, l’adolescent a été repéré après qu’un signalement a été fait au parquet local. Il aurait exprimé sur la messagerie Telegram son intention de se procurer du matériel pour fabriquer une ceinture explosive dans le but de "mourir en martyr au nom du Califat islamique", selon une source policière.
L’enquête, menée par la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), a confirmé que le mineur consultait de la propagande djihadiste et avait exprimé sur les réseaux sociaux son intention de commettre une action violente. Lors de son interrogatoire en garde à vue, il a admis vouloir commettre un attentat pendant les Jeux olympiques, soit "avec un fusil ou avec une ceinture explosive". Il était déjà suivi pour radicalisation avant son arrestation, selon une source proche du dossier. Lors des perquisitions effectuées au domicile de ses parents, où il a été interpellé, les enquêteurs ont découvert des documents manuscrits, dont un serment d’allégeance à l’État islamique. Le Parquet national antiterroriste a annoncé que les investigations se poursuivront dans le cadre d’une information judiciaire afin de déterminer si le jeune homme avait effectivement concrétisé ses projets par des démarches préparatoires, ce qui n’est pas encore établi à ce stade de l’enquête.
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