Christine, âgée de 38 ans, est mère de deux petites filles. En 2009 elle a été diagnostiquée d’un lymphome non hodgkinien. Aujourd’hui guérie, elle souhaite apporter son témoignage et parler de la période post-traitement.
Ce dimanche 4 février marque la journée mondiale de lutte contre le cancer. Cette maladie constitue l’une des premières causes de mortalité dans le monde. L’intérêt de cette journée est de sensibiliser sur l’utilité du dépistage.
Christine, mère de famille de 38 ans, est en rémission de son cancer. Sa maladie lui a été diagnostiquée en 2009. À l’époque la jeune femme se faisait des bleus sans se cogner. Son médecin lui a alors prescrit une prise de sang et une radio. C’est à ce moment que la nouvelle tombe, Christine est atteinte d’un lymphome non hodgkinien.
Le lymphome non hodgkinien est un cancer du système lymphatique, caractérisé par une prolifération anormale des lymphocytes B ou T. Il entraîne une baisse globale de l’immunité.
Les médecins se montraient pessimistes à son égard, mais après quatre séances de chimiothérapie elle était quasiment guérie. Si Christine témoigne aujourd’hui, c’est parce qu’elle trouve qu’en France on ne parle pas suffisamment de la période après la guérison.
"La rémission est très difficile, elle laisse des séquelles physiques et psychologiques. Pour moi l’après est plus difficile que le traitement. J’avais l’impression de ne pas être compris par mes proches",
La mère de famille fait partie d’une association, cela lui permet de s’exprimer et de parler de ses problèmes.
"Il ne faut pas avoir peur du mot cancer. Cela ne veut pas dire qu’on va mourir. Il ne faut pas s’isoler et oser en parler", conclut-elle.
En France, trois dépistages sont organisés par les pouvoirs publics pour : le cancer du sein, le cancer colorectal et le cancer du col de l’utérus.