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La France est critiquée sur sa cadence de vaccination contre la Covid-19. Invité sur France2, mardi 29 décembre, le ministre de la Santé, Olivier Véran, a assumé la lenteur de la campagne dans le pays.
La campagne de vaccination contre le coronavirus, avec le produit de Pfizer/BioNTech, a commencé dimanche 27 décembre en France. Pour le moment, les injections se font au compte-gouttes et les priorités sont données aux Ehpad. En trois jours, l’Hexagone a vacciné moins de 100 personnes, rapportent les médias. Les voix s’élèvent alors pour demander d’aller plus vite.
Le rythme de vaccination en France est moins important que chez certains pays voisins, qui ont lancé des campagnes généralisées. Au Royaume-Uni, plus de 600 000 personnes ont déjà reçu une première dose au 24 décembre. L’Israël a fait état de 379 000 vaccinés lundi 28 décembre. A cette même date, 2 127 143 personnes ont reçu leur première dose aux Etats-Unis.
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L’Allemagne a débuté sa campagne samedi, mais aurait déjà vacciné 18 000 personnes, note le quotidien 20 Minutes. Sur France 2, Olivier Véran a assumé, mardi soir, sa stratégie de vaccination contre la Covid-19. "Ce qui compte c’est que fin janvier nous aurons rattrapé ce décalage", selon le ministre de la Santé.
O. Véran est ensuite revenu sur la stratégie vaccinale du gouvernement. "Nous avons fait le choix de nous reposer sur les médecins, de le faire dans les Ehpad et ne pas les faire se déplacer, nous recueillons le consentement auparavant", a-t-il expliqué. Le ministre a fait valoir l’importance de ne pas confondre "vitesse et précipitation".
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