Olena Kurilo : cette enseignante est devenue le symbole de la guerre en Ukraine

LINFO.RE – créé le 2.03.2022 à 04h31 – La rédaction

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Son visage ensanglanté a fait la Une des journaux à travers le monde le 24 février, premier jour de l’invasion russe en Ukraine. Olena Kurilo ne veut cependant pas que l’on retienne cette image d’elle.

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Un missile a détruit sa maison alors qu’elle était à l’intérieur

La tête couverte de bandages et le visage maculé de sang, Olena Kurilo (une femme de 52 ans) est devenue un symbole de la crise en Ukraine. Le 24 février, au premier jour de l’invasion russe, sa maison près de Kharkiv a été détruite par une frappe de missile.

Les éclats de vitres l’ont laissé le visage ensanglanté, qui a fait la une des journaux à travers le monde. Identifiée comme une enseignante, Olena Kurilo a raconté ce qu’elle a vécu au quotidien britannique The Times.

A photo of Ukrainian teacher Olena Kurilo bloodied and bandaged after surviving a Russian missile strike, captured by @anadoluagency photo-journalist Wolfgang Schwan, became a symbol in the world media of the attack on her country. pic.twitter.com/0iS5FQxur9

— Serdar Karagöz (@serdarkaragoz) February 25, 2022

"J’ai eu beaucoup de chance d’avoir survécu"

Au moment de l’explosion, la quinquagénaire s’est dite : "Mon Dieu, je n’ai pas envie de mourir". Peu après, elle s’est réjouie d’être encore en vie.
"C’est incroyable, je dois vraiment avoir un ange gardien, j’ai eu beaucoup de chance d’avoir survécu... En ouvrant les yeux, je me suis juste dit ’Seigneur, je ne suis pas prête pour mourir’", selon ses récits.

Elle a publié des photos de son quotidien avant la guerre

Cette femme s’est retrouvée dépassée en voyant son image ensanglantée sur plusieurs journaux à travers le monde. Ce week-end, elle a diffusé d’autres photos d’elle avant la guerre pour montrer son quotidien paisible, où rien ne laissait présager un conflit.

Olena Kurilo a confié qu’elle a peur, tout comme ses proches, mais elle serait prête à tout pour son pays. "Je serai toujours pour ma mère patrie et jamais, sous aucune condition, je ne me soumettrai à Poutine. C’est mieux de mourir", a-t-elle dit.

Bloodied Ukrainian whose image became symbol of war seen in pictures from life before Putin’s invasion https://t.co/gLDGHysvK1

— Daily Mail Online (@MailOnline) February 25, 2022