"Il s’agit d’alourdir les sanctions imposées à la Russie et porter un nouveau coup puissant à Poutine", a déclaré le président des Etats-Unis Joe Biden en annonçant l’embargo sur les importations américaines de pétrole et de gaz russes.
Les rumeurs qui ont circulé ces derniers jours se confirment. En pleine guerre en Ukraine, le président des Etats-Unis Joe Biden a annoncé, mardi 8 mars, un embargo sur les importations américaines de pétrole et de gaz russes. Selon ses dires, cette décision a été prise "en coordination étroite" avec les alliés du pays. "Il s’agit d’alourdir les sanctions imposées à la Russie et porter un nouveau coup puissant à Poutine", a souligné le locataire de la Maison Blanche sur les propos repris par Le Parisien. Le président américain a également précisé que ce dispositif a été décidé en accord avec les républicains et les démocrates. "Nous n’allons pas subventionner la guerre de Poutine", a-t-il insisté lors d’une allocution.
Afin de justifier cette décision, Joe Biden a expliqué que les Etats-Unis produisent davantage de pétrole que tous les pays d’Europe réunis. C’est pourquoi ils peuvent mettre en œuvre l’embargo sur les importations américaines de pétrole et de gaz russes alors que d’autres pays n’ont pas la possibilité de le faire. "Mais nous nous coordonnons avec nos partenaires en Europe pour développer des stratégies à long terme afin de réduire leur dépendance à l’énergie russe.", a tenu à souligner le président des Etats-Unis. En effet, 40 % des besoins en gaz naturel de l’Union européenne et 30 % pour le pétrole sont assurés grâce aux importations russes. Une grande diversité est toutefois constatée entre les pays.
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