D’après Séoul, ce "missile balistique" serait le neuvième essai de missile par Pyongyang depuis le début de l’année.
Pyongyang a tiré un "missile balistique", samedi 5 mars, à quatre jours de la présidentielle en Corée du Sud. L’armée sud-coréenne affirme avoir détecté le missile lancé en direction de l’est depuis la région de Sunan vers 08H48 (23H48 GMT). D’après le ministre japonais de la Défense, Nobuo Kishi, l’engin a volé à une altitude maximale d’environ 550 kilomètres et à une distance d’environ 300 kilomètres. Les analystes estiment que les tensions avec la Corée du Nord ne constituent plus un enjeu majeur de la présidentielle sud-coréenne, rapporte Franceinfo. En effet, les électeurs seraient davantage préoccupés par l’inégalité salariale et le chômage des jeunes.
D’après RFI, les "tirs répétés sans précédent de missiles balistiques" de Pyongyang ont été condamnés par le Conseil national de sécurité sud-coréen. En dépit des sanctions internationales draconiennes, la Corée du Nord a lancé sept essais d’armes en janvier, y compris de son missile le plus puissant depuis 2017. Le 28 février dernier, la Corée du Nord a annoncé avoir procédé à un essai de "grande importance" que Séoul a qualifié de missile balistique. Selon les analystes, Pyongyang pourrait procéder à un test d’armement de grande importance le 15 avril, 110e anniversaire de la naissance de son fondateur Kim Il Sung.
Lire toute l’actualité en Asie