Javier Roca, entraîneur du club indonésien d’Arema, raconte ce qu’il a vu lors du mouvement de foule qui a fait au moins 125 personnes le samedi 1er octobre, dans un stade de Malang, à l’est de l’île de Java.
"Il y a eu des supporters qui sont morts dans les bras des joueurs", a relaté Javier Roca à la radio espagnole Cadena Ser. Après la rencontre, il est allé dans le vestiaire et certains joueurs sont restés sur le terrain. "Quand je suis revenu de la conférence de presse, j’ai découvert la tragédie dans le stade", a continué le technicien, dans des propos rapportés par les médias nationaux comme Le Figaro.
"Les joueurs passaient avec des victimes dans leurs bras. Le plus terrible, c’est quand les victimes venaient se faire soigner par le médecin de l’équipe", a-t-il ensuite relaté. "Une vingtaine de personnes sont venues et quatre sont mortes. Il y a eu des supporters qui sont morts dans les bras des joueurs", a également révélé le coach chilien.
Javier Roca se dit dévasté moralement, ressentant un lourd fardeau, voire une responsabilité. "Les résultats ont leur importance et déterminent ce qui se passe à la fin. Si nous avions fait match nul, cela ne serait pas arrivé", a estimé l’entraîneur. Pour lui, cela prouve que le stade n’était pas préparé, et que les organisateurs ne s’attendaient pas à un chaos pareil.
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