Selon le site spécialisé Numerama, Facebook a supprimé plusieurs publications faisant la promotion de pilules abortives. La direction du géant du net nie toute censure.
Numerama, cité comme source par Le Point, a constaté le mercredi 29 juin que plusieurs publications vantant les pilules abortives ont été supprimées de Facebook, alors que parallèlement, les mêmes publications sur Instagram ont été floquées d’un message d’avertissement. Cette modération intervient alors que la Cour suprême des États-Unis a retoqué l’arrêt Roe vs. Wade qui protège le droit à l’avortement au niveau fédéral.
Questionné sur le sujet, Meta a assuré qu’il n’y avait aucune censure au droit à l’avortement, mais "que les règles d’utilisation de la plateforme interdisaient les discussions sur l’achat ou la vente de produits médicaux, notamment en lien avec cette pratique", relaie Le Point sur son site internet.
> À lire aussi : Facebook : un expert conseille de désinstaller l’application Messenger
Le 27 juin dernier, Andy Stone, patron de la communication du groupe Meta, s’était déjà exprimé sur Twitter. Selon lui, "les contenus qui appellent à acheter, vendre, échanger, donner, demander ou donner des produits pharmaceutiques ne sont pas autorisés"… Et que "les publications qui traitent de l’avortement et de l’accessibilité aux médicaments [abortifs] sont autorisées". Il a toutefois reconnu quelques "erreurs"… "Nous les corrigeons".
Aussi, nombreux médias états-uniens ont remarqué que parallèlement à l’annonce de la Cour suprême le 24 juin dernier, des utilisatrices de Facebook avaient été "sanctionnées", après avoir affirmé "vouloir envoyer des pilules d’avortement par la poste".
> Toute l’actualité internationale sur LINFO.re