Sahel : les soldats maliens et la force européenne Takuba abattent une trentaine de djihadistes

Saisie de nombreux équipements pour la fabrication d’engins explosifs

Une trentaine de djihadistes ont été tués lors de l’opération menée du 1er au 6 février dans la zone dite des "trois frontières" aux confins du Mali, du Burkina Faso et du Niger. D’après l’état-major français, ils ont été abattus dans le Liptako malien par les forces spéciales européennes du groupement Takuba et les forces armées maliennes, en pleine période de tension diplomatique entre Bamako et Paris. "C’est la première fois qu’une unité malienne engagée auprès de Takuba obtient un tel bilan opérationnel", a fait valoir l’état-major sur les propos repris par Le Figaro. Cette opération a également permis la saisie de nombreux équipements et composants pour la fabrication d’engins explosifs improvisés, souligne la même source.

Une mission de harcèlement

Selon le communiqué de l’état-major, une unité de la Task force Takuba composée du Task group franco-estonien en partenariat de combat avec l’Unité légère de reconnaissance et d’intervention (ULRI) numéro 4 a opéré dans le Liptako malien du 1er au 6 février 2022. Cette mission de harcèlement a permis aux soldats maliens, appuyés par la force (antidjihadiste française) Barkhane de procéder à la localisation, l’identification et la neutralisation de différents groupes de terroristes. "Cette opération témoigne du haut niveau de coopération, d’autonomie et de maturité de l’ULRI numéro 4 ainsi que de l’efficacité du partenariat de combat entre les forces armées maliennes (FAMa) et la TF Takuba", fait valoir l’état-major.

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