Dimanche 20 mars, une attaque de djihadistes présumés a eu lieu dans l’est du Burkina Faso, près de Natiaboani. Au moins douze soldats ont été tués, selon une source sécuritaire.
Les violences sont de retour au Burkina Faso près de deux mois après le coup d’Etat du mois de janvier. Dimanche 20 mars, au moins douze soldats ont été tués près de Natiaboani (est), dans une attaque perpétrée par des groupes djihadistes présumés. Ce n’est cependant qu’un bilan provisoire, a souligné une source sécuritaire citée par plusieurs médias.
Ces militaires faisaient partie de l’équipe de patrouille et de sécurisation. L’assaut a eu lieu alors que les soldats essayaient d’ouvrir une route bloquée depuis plusieurs semaines par des hommes armés. "Côté ennemi", des éléments ont été également neutralisés, a affirmé la même source sans plus de précisions.
Il s’agit de la sixième attaque perpétrée dans le nord et l’est du Burkina Faso en 10 jours. Ces assauts ont causé la mort de 23 civils et 25 militaires, note Le Monde. Des attaques de groupes armés visent régulièrement Natiaboani, commune rurale située à une soixantaine de kilomètres au sud de Fada N’Gourma, chef-lieu de la région de l’Est, depuis 2018.
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