A deux semaines des élections législatives, la majorité présidentielle et la Nupes sont au coude à coude dans les intentions de vote. Une situation qui commence à faire trembler la majorité.
Le coup d’envoi de la campagne législative a été donné lundi 30 mai par la Première ministre Elisabeth Borne.
Près de 15 jours avant les élections des 12 et 19 juin, la cheffe de la majorité s’en est prise à la Nupes, relate RTL.
Elle a évoqué notamment son "malaise et son inquiétude pour le pays" face à Jean-Luc Mélenchon. "La Nupes, ce n’est pas le Front populaire, c’est un front renversé qui prétend combattre le RN alors que certaines convergences sont troublantes", a-t-elle déclaré.
Dans les récents sondages, la majorité présidentielle et la Nupes sont au coude à coude. Face à cette situation, le but est d’activer la peur face aux Insoumis alors que les intentions de vote donnent une majorité moins large qu’à la sortie de la présidentielle à Emmanuel Macron : 290 à 330 élus, d’après les projections.
La fourchette basse correspond à un petit siège au-dessus de la majorité absolue. Ainsi, certains blêmissent à l’idée d’une majorité courte avec une opposition survoltée.
Un proche du président de la République a souligné que si la Nupes obtient 150 à 200 sièges de députés et 40 pour le Rassemblement national, "l’Assemblée nationale sera cauchemardesque".
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