Vous le connaissez probablement, le dhall puri est un incontournable de la cuisine mauricienne, très apprécié des Réunionnais. Une excellente alternative aux pains américains péi. Petite incursion dans la culture culinaire mauricienne du côté de Sainte-Marie.
Eh bien, point besoin d’aller à Maurice pour savourer de délicieux dhall puri. Richard, "Le Mauricien", et sa femme, Marie-Laure, nous proposent une cuisine mauricienne authentique à l’entrée du centre commercial à Duparc.
Mis à part le dhall puri, on y trouve des faratas, une autre galette mauricienne, que l’on peut garnir de carris divers ainsi que toute une panoplie de plats mauriciens et réunionnais tels que le briani, des civets (cerf, canard, zourite), du ti-jacques boucané, le fameux vindaye de poisson ainsi que les beignets traditionnels de Maurice, entre autres.
Pour ceux qui ne connaissent pas encore, le dhall puri est une sorte galette de pois cassés garnie de carri, achard de légumes, rougail et chatini. Une véritable explosion des saveurs à déguster sur le pouce. C’est le must de la street food mauricienne apportée d’Inde, comme de nombreux plats créoles, par les travailleurs engagés.
Véritable institution culinaire de l’île Maurice, ces délicieuses galettes à base de pois cassés jaunes écrasés et accompagnées de chatinis (rougail, piment écrasés) et de divers carris et de légumes sont, aujourd’hui, emblématique de l’île soeur et dans toute la diaspora mauricienne de par le monde.
Chez "Le Mauricien" à Duparc, les dhall puris rencontrent également un franc succès. Richard nous dit en vendre presqu’une centaine par jour. Et avec les faratas, il indique en vendre environ 140 quotidiennement.
Cela fait 6 ans que “Le Mauricien” s’est installé à l’entrée du centre commercial de Duparc. On y va pour l’authenticité d’une cuisine mauricienne qui a su rester traditionnelle ainsi que le sens de l’accueil qui a fait la réputation de l’île sœur dans le secteur touristique.
Richard nous accueille avec convivialité malgré qu’il y a foule. Il est dans le jus mais rien n’y fait. La bonne humeur est de rigueur. Et le goût aussi. Nous avons un petit mélange de plats mauriciens et réunionnais.
Notre choix s’est porté sur des dhall puris, un vindaye de poisson et, bien sûr, un briani (fait à l’étouffée, comme on le fait pour les mariages musulmans à Maurice) . Nous avons aussi pris deux plats réunionnais, un civet de cerf et des brèdes manioc “préparés par un gramoun que li connaît”, nous dit Richard. Et devinez quoi ? On s’est cassé le ventre.
La spécialiste des dhall puri, des faratas et des briani, c’est, en fait, Marie-Laure. Richard et elle sont allés, il y a de cela quelques années maintenant, pendant plusieurs semaines à Maurice se former dans ces diverses spécialités mauriciennes. Installés maintenant depuis 16 ans à La Réunion, cela fait une bonne décennie que le couple mauricien a pu développer leur savoir-faire.
Ayant grandi en métropole, Richard se dit content d’avoir posé ses valises à La Réunion où Marie-Laure et lui s’adonnent, avec joie, à leur passion pour la cuisine. À noter que “Le Mauricien” propose également des plats végétariens et végétaliens ainsi que toute une panoplie de plats chinois, sur commande, pour ces derniers.
Bon appétit !