Directeur de la veille et sécurité sanitaire à l’ARS Xavier Deparis était interviewé dans le 19h d’Antenne Réunion.
Pour faire un point sur la crise sanitaire à La Réunion, le professeur Xavier Deparis directeur de la veille et sécurité sanitaires à l’ARS est sur le plateau d’Antenne Réunion.
"C’est la situation en vigueur actuellement. On est face à une circulation du virus qui est très accélérée. On n’est pas face à une vague Omicron mais à un tsunami Omicron. Sur le système hospitalier il s’organise, il y a une solidarité entre les établissements publics et privés qui nous permet d’absorber et de prendre en charge les impacts hospitaliers."
"[Il faut faire] la balance pour le confinement entre l’impact social, sociétal, les impacts indirects sur la santé et l’impact économique. On est face à un virus extrêmement contagieux. La question se pose de savoir si le confinement mis en place en juillet-août serait-il aussi efficace ? Le meilleur moyen d’éviter la tension hospitalière est de se faire vacciner."
"On n’est pas à saturation, les hôpitaux ont augmenté leur capacité. On a encore des moyens. Le taux d’occupation est d’environ 90 %, ce qui est le signe d’une tension, mais on n’est pas dépassés au niveau capacitaire", mais en avant Xavier Deparis.
"Cela nous permet surtout d’ouvrir des lits supplémentaires en Réanimation sans que cela se fasse aux dépens de la fermeture de blocs opératoires. Ouvrir des lits supplémentaires en Réanimation demande des infirmiers spécialisés en anesthésie-réanimation et de médecins anesthésistes-réanimateurs notamment."
"Pour l’instant on pourrait absorber la situation actuelle car on n’a pas encore tous les bénéfices d’Omicron, car avec ce variant on a un impact hospitalier moins sévère."
Pour le directeur de la veille et sécurité sanitaire, "avec la contagiosité de ce variant, qui a l’air de procurer une immunité aussi longue que les autres, on pourrait espérer atteindre une immunité de masse et rendre très difficile la circulation d’un nouveau variant."