Le 13 décembre 2021, un violent incendie s’était déclaré dans la résidence Marina à Montgaillard à Saint-Denis. L’incendie a fait 5 victimes, dont une mère et ses trois fils et un jeune enfant de 3 ans. Plusieurs mois après ce drame, 16 familles occupent toujours des logements temporaires.
L’incendie, le 13 décembre dernier, de la résidence Marina dans le quartier de Montgaillard à Saint-Denis a fait 5 victimes. Plus d’une centaine de famille ont été impactée par ce drame et ont fait l’objet d’un relogement.
Plusieurs mois après ce drame, la SIDR fait savoir que 92 familles ont été relogées de manière définitive. Malgré les promesses du bailleur, 16 familles occupent toujours un logement provisoire. Cette situation s’explique par deux rasions, selon la SIDR. "La première c’est que ces familles ont des exigences légitimes en matière de taille de logement ou de situation géographique et qu’il faut avoir la capacité de les satisfaire. Cependant, en dépit de, parfois, plusieurs propositions décentes qui leur ont été adressées, la SIDR a fait face à d’importants refus consécutifs.
La deuxième, c’est que le parc social disponible n’est pas extensible, plus encore à Saint-Denis. Et, malgré la solidarité inter bailleurs qui s’est naturellement mise en place et qui nous permet d’avoir accès au patrimoine des autres bailleurs sociaux, dans la mesure de leurs disponibilités, seul un turnover libérant des logements correspondant aux attentes précises de ces dernières familles pourra leur offrir une totale satisfaction."
À ce jour, toutes les familles font l’objet de propositions sans mettre de critère de priorité autre que celui d’un logement correspondant à leurs attentes. Interrogée sur le fait que les locataires du bâtiment B seraient moins prioritaires que ceux du bâtiment A, la SIDR répond.
"Ils ne sont pas moins prioritaires, mais tout simplement, aujourd’hui, ils ont une solution de logement en rapport avec leur composition familiale puisque c’est le logement qu’ils occupaient avant l’incendie. Par ailleurs, un certain nombre de familles souhaitent rester sur place."
De plus, la SIDR fait savoir que la destruction du bâtiment n’est pas envisagée pour le moment. "Tant que l’enquête judiciaire en cours n’aura pas rendu ses conclusions, il est trop tôt pour décider de l’avenir de ces bâtiments. Des études techniques ont néanmoins été lancées pour déterminer, par anticipation, différents scénarios techniques possibles. Toutes ces informations devraient être connues dans un délai raisonnable désormais, et ce avant la fin de l’année 2022.", conclut le bailleur.