Une nouvelle plateforme commune des numéros d’urgence du 15, 18 et 112 a été mise en place afin de fluidifier les services de secours. Cette plateforme réunissant le SDIS et le SAMU est opérationnelle 24 heures sur 24.
À peine ouverte, la plateforme commune des numéros d’urgence du 15, 18 et 112, est déjà prise d’assaut par les appels. Initiée en 2014, la plateforme est gérée par 55 agents du SAMU et du SDIS.
Le docteur Jonathan Cluzel, médecin du SAMU 974, est l’un des opérateurs chargé d’orienter les équipes de secours sur le terrain : "Les appels rentrent via la plateforme du 15, passent d’abord par un régulateur qui estime leur gravité et leur urgence. En fonction de cette urgence, soit ils sont dirigés vers le service d’accueil des soins, soit ils sont dirigés vers la médecine d’urgence", explique ce dernier.
Toute une mécanique est orchestrée par les services du SAMU et les agents du SDIS, réunis pour la première fois dans un même centre opérationnel. Le Colonel Frédéric Léguillier, directeur départemental du SDIS 974, avance que ce rapprochement entre les deux services ne peut qu’être bénéfique : "Le principe est que la proximité et l’interconnexion des services fait qu’on se communique instantanément les interventions qui concernent l’un ou l’autre service."
Les techniciens qui ont mis en place le système ont eu pour but de faciliter le partage des informations et d’user de moyens flambants neufs pour gagner en efficacité et sauver des vies. "Ce qui change c’est que le système téléphonique est plus performant. Dû à l’ancien système on avait une perte d’appels, ce qui n’est pas le cas sur cette plateforme. C’est un gain en qualité de service pour la population car quand ils feront le 18, ce sera beaucoup plus rapide", précise Adrien Rivière, un des techniciens du Bureau Support informatique au SDIS 974.
Le préfet de la Réunion, Jacques Billant, assure aussi que les opérateurs ont désormais un espace de travail plus spacieux et opérationnel, qui leur convient parfaitement : "D’ores et déjà, il y avait déjà une prise de contact et le développement d’une culture commune qui est maintenant une réalité quotidienne du SDIS et du SAMU."