ISA HARSIN/SIPA
"Franchement, une piqûre deux fois par an, ce n’est pas si terrible !", a souligné le professeur Alain Fischer, président du conseil d’orientation de la stratégie vaccinale dans son appel aux plus de 60 ans et aux personnes les fragiles à se faire administrer leur deuxième rappel de vaccination contre le coronavirus.
Alors que la France métropolitaine fait face à une reprise épidémique, le président du conseil d’orientation de la stratégie vaccinale, le professeur Alain Fisher a lancé un appel aux plus de 60 ans et aux personnes les fragiles. Dans un entretien accordé au JDD ce 26 juin, il les invite à effectuer leur deuxième rappel de vaccination contre le coronavirus. "Malgré l’effet cumulatif des injections et des infections, le niveau de protection (de ces populations, ndlr) n’est plus optimal. Par ailleurs, les vaccins restent sûrs : il n’y a pas plus d’effets secondaires lors d’une quatrième dose.", a déclaré le "Monsieur vaccin" du gouvernement. Il a alors demandé aux 8,5 millions de Français éligibles qui n’ont pas encore franchi le pas à se rendre chez leur pharmacie ou chez leur généraliste.
Pour appuyer son appel, Alain Fisher a mis en avant les résultats des données démontrant qu’avec une quatrième dose, le taux d’anticorps neutralisants arrive au même niveau qu’après la troisième. En conséquence, la protection contre les formes graves s’élève à plus de 90 % pendant quelques mois. "Franchement, une piqûre deux fois par an, ce n’est pas si terrible !", a-t-il lâché. Face aux critiques liées à ces campagnes de vaccination à répétition, le "Monsieur vaccin" du gouvernement a souligné que les vaccins ont permis d’éviter un très grand nombre de décès, d’hospitalisations et de confinements liés à la Covid-19.
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