Ce jeudi 13 janvier, c’est la Journée mondiale de l’hypersensibilité. Vous connaissez peut-être dans votre entourage des personnes plus sensibles, plus empathiques que la moyenne.
Tess est hypersensible. Depuis son enfance, elle a du mal à gérer ses émotions. Il y a trois ans, le diagnostic est posé : son empathie et ses différentes réactions face aux bruits, à la foule et à ses proches sont liées à son hypersensibilité.
"Cela expliquait le fait que j’avais besoin d’être seule pour me comprendre. Dès que l’on m’interrogeait à l’école, j’étais incapable de parler et je pleurais, ça m’énervait car je ne savais même pas pourquoi je pleurais. Les hypersensibles ce sont des éponges émotionnelles. On doit gérer nos propres émotions, plus celles des autres, c’est un peu compliqué."
Pour gérer ses émotions en toute sérénité, Tess est devenue professeure de yoga. Une discipline qui l’apaise et qui lui permet de s’écouter davantage et de se recentrer sur le moment présent.
L’hypersensibilité touche 20 % de la population française. "Les personnes qui sont hypersensibles sont de nature empathiques. Elles sont à l’écoute de l’autre. Des tests ont été mis en place, pour diagnostiquer le seuil d’hypersensibilité. Certains critères ont été mis en avant, des traits de caractère. L’hypersensibilité n’est pas forcément un trouble ou une maladie, c’est un trait de caractère”, détaille la psychologue Elsa Checkouri.
Plus sensibles que la moyenne, les personnes concernées peuvent être particulièrement touchées par des situations a priori banales. Ce qui peut susciter une incompréhension de l’entourage. La communication permet alors de désamorcer les éventuels conflits.