Le président de la République française reconnait des revendications "légitimes", mais il estime que le pays a "besoin de beaucoup de bienveillance collective".
Alors que la lutte contre l’épidémie de coronavirus se poursuit en France, des opposants aux restrictions sanitaires organisent des ’convois de la liberté’ sur le territoire. Partis de plusieurs villes dans le courant de la semaine, ces convois, inspirés d’un mouvement lancé au Canada, convergent vers Paris. Ils doivent tous arriver dans la capitale ce samedi 12 février, pour une journée de blocage. Le préfet de police avait annoncé, le 10 février, l’interdiction de rassemblements, mais les convoyeurs restent tout de même mobilisés.
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Dans un entretien accordé au quotidien Ouest France, publié vendredi, le président de la République a été interrogé sur ces ’convois pour la liberté’. Le dirigeant français a indiqué que "nous sommes tous collectivement fatigués par ce que nous vivons depuis deux ans". "Parfois, cette fatigue se traduit aussi par de la colère. Je l’entends et la respecte", poursuit-il. Emmanuel Macron appelle cependant les participants au calme.
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Le chef de l’Etat a souligné que les "revendications des uns et des autres sont toujours légitimes". D’ailleurs, il a assuré que le gouvernement a "toujours préservé le droit de manifester, le pluralisme démocratique, les débats parlementaires… durant cette période". Néanmoins, M. Macron a estimé que "nous avons besoin de concorde, de beaucoup de bienveillance collective". Afin d’éviter que les manifestants ne bloquent la capitale, un important dispositif policier y a été déployé.
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