Paris : vaste opération de police au pied de la Tour Eiffel

La délinquance est visible

Les touristes sont de retour en France après la régression de la pandémie de coronavirus et la fin de la crise sanitaire. La délinquance est revenue, elle aussi, près des monuments historiques à Paris, précise L’Express.
Face à cette situation, une vaste opération de police a été réalisée mardi 26 avril pour contrôler les auteurs d’infractions ou d’escroqueries au pied de la Tour Eiffel.
Isabelle Tomatis, cheffe de la Direction de la sécurité de proximité de l’agglomération parisienne (DSPAP), a apporté plus d’explications à la presse. "Cette délinquance n’est pas massive, mais elle est visible. Elle touche la tranquillité du public, des riverains, des commerçants, victimes d’une concurrence déloyale et elle atteint l’image de marque de la capitale et de la France de manière générale", a-t-elle précisé.

Une trentaine de personnes interpellées

La police a notamment recensé les vols à la tire, les ventes à la sauvette ou les jeux de bonneteau. Selon la commissaire, ils ont des systèmes de repérage, avec des guetteurs.
La préfecture a indiqué que 35 personnes ont été arrêtées durant cette opération : 23 pour vente à la sauvette et 12 pour infraction à la législation sur les étrangers. Par ailleurs, environ 200 kilos de marchandises ont été saisis. Quelque 150 policiers et agents publics ont été déployés mardi.

Saisie d’un touk-touk

Les forces de l’ordre ont dressé 30 contraventions, dont 26 infractions routières visant des touk-touk, sorte de tricycles électriques ou motorisés. Hamid, âgé de 59 ans utilise un cyclopousse dûment immatriculé possédant des papiers en règle.
Pourtant, il se fait régulièrement verbaliser pour mauvais stationnement. Le conducteur a déploré que la société pour laquelle il travaille reçoive environ 10 amendes par mois à l’agence. Afin de pouvoir attendre et embarquer les touristes, il demande à la mairie des endroits pour se stationner.
En revanche, le touk-touk d’une jeune femme avec des papiers roumains a été saisi. Le véhicule sans plaque d’immatriculation sera immobilisé. Ces opérations ont vocation à être reconduites, "plusieurs fois par semaine", selon Tomatis.

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