DR - Page Facebook "The Donut's House"
Avec la montée des prix de la bouteille d’huile dans les supermarchés, les artisans culinaires se trouvent forcément impactés. Les donuts risquent alors de voir leurs prix augmenter au cours des prochains jours.
Pâtisserie d’origine américaine, le donut connaît à La Réunion un certain succès. De tous les goûts et toutes les couleurs, la sucrerie gonflant grâce à la friture est impactée, elle aussi, par l’augmentation des prix de la bouteille d’huile.
Ingrédient primordial pour faire frire et gonfler les donuts, l’huile est indispensable pour rendre moelleux le fameux met. C’est donc sans surprise que la montée du prix des bouteilles d’huile impacte l’industrie du beignet troué. "Oui on est bien sûr impacté, comme tout le monde, explique le chef Vincent Gigan, patron de la pâtisserie M.Donuts et Bagels, même si on passe par un fournisseur spécifique, les prix augmentent quand même pour nous. En plus, les prix du sucre et du beurre ont augmenté aussi, le beurre est passé d’1,50 euros à 3 euro la plaquette", confie le pâtissier. "On va devoir augmenter les prix des donuts de 10 à 15% la semaine prochaine".
C’est ainsi que s’exprime Kevin Beneval, gérant de la pâtisserie Donut’s Kafe. Il rajoute : "Pour l’instant nous n’envisageons pas d’augmenter les prix des donuts même si on a pas mal de soucis pour se ravitailler en huile. En plus la farine, le chocolat et les autres matières premières ont augmenté d’environ 10 à 15% depuis décembre." Les petites pâtisseries huileuses se voient donc en danger tout comme les pâtissiers qui essaient de s’en sortir tant bien que mal.
Christopher Soupaya Valliama, gérant de la pâtisserie The Donut’s House confie : "Oui, les matières premières ont augmenté et la hausse du prix de l’huile n’arrange rien, mais on ne va pas augmenter les prix de nos donuts, ce sera trop pour les clients. On a pas vraiment de solution pour palier à cela, on a déjà essayer de faire gonfler les donuts au four mais le rendu n’était pas satisfaisant".
La flambée des prix continue donc d’impacter les secteurs de la restauration, qu’elle soit sucrée ou salée.
Patrick Rivière.
