Des analyses médicales ont été effectuées. Les résultats n’ont pas permis d’identifier une éventuelle substance qui aurait été administrée aux plaignants.
Depuis quelques semaines, des jeunes qui ont participé à des soirées en discothèque ont assuré aux autorités avoir été piqués à Saint-Malo (Ille-et-Vilaine). Au total, trois personnes ont porté plainte, dont un garçon et une fille de 18 et 19 ans. Ils ont déposé leurs plaintes le 9 avril dernier au commissariat. Ils ont affirmé avoir été piqués lors d’une soirée en discothèque et ont été pris par la suite, de vomissements et de pertes de mémoire, selon France Bleu, relayé par Le Parisien.
Quatre autres individus, qui pourraient être piqués ont été identifiés par la police municipale le lendemain, mais seule une adolescente de 16 ans a porté plainte. Elle a assuré avoir eu "les jambes et les bras engourdis", d’après le parquet de Saint-Malo. Deux autres victimes ont également déposé des plaintes dans la cité corsaire : l’une au commissariat, l’autre à la gendarmerie.
Des analyses médicales ont été effectuées, mais les résultats n’ont pas permis d’identifier une éventuelle substance qui aurait été inoculée aux trois premiers plaignants. Toutefois, les enquêteurs poursuivent leurs investigations en examinant des images de vidéosurveillance de l’établissement. Samedi, des cas similaires de piqûres ont été signalés durant des concerts au Printemps de Bourges et dernièrement dans des discothèques, notamment à Béziers, Grenoble ou Nantes.
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