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C’est ce qu’a affirmé le ministère de la Santé mardi 30 août. Mais par précaution, le gouvernement a décidé de continuer la campagne de vaccination contre la variole du singe.
Plus de 22 000 cas de variole du singe ont été recensés dans 43 pays de la direction Europe de l’OMS. C’est plus d’un tiers du nombre d’infections dans le monde. L’Organisation mondiale de la Santé a cependant observé une baisse de 21 % des nouveaux cas. Le dernier bilan des autorités sanitaires en France fait état de 3 547 cas confirmés dans le pays. Environ 1 % des personnes touchées ont dû être hospitalisées, mais le chiffre est apparemment "stable".
Après analyse des données, le ministère de la Santé a affirmé mardi que le pic de contaminations est désormais passé dans l’Hexagone. "La prévention globale permet pour la première fois une baisse de l’incidence", s’est réjoui le directeur général de la Santé, Jérôme Salomon. Le pays reste toutefois "très prudent", même si les modélisations scientifiques vont dans le sens d’une poursuite de la baisse du nombre de nouveaux cas.
D’après la direction générale de la santé, l’évolution favorable de la situation est le résultat de la campagne vaccinale. Mais Jérôme Salomon estime qu’il faut encore "réduire l’impact de l’épidémie". Il appelle à poursuivre les efforts individuels et collectifs. Aujourd’hui, plus de 200 centres de vaccination sont ouverts en France et devraient l’être jusqu’à début 2023. Les livraisons d’antidotes ne s’arrêteront pas.
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