Surf à St-Leu : un banc d’essai pour tester l’efficacité des équipements anti-requin

LINFO.RE – créé le 15.09.2021 à 13h56 – mis à jour le 15.09.2021 à 14h00 - Manuel Yepes

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Une première à Saint-Leu pour les surfeurs, ce mercredi matin sur le spot de la gauche, ils ont pu expérimenter leur équipement de protection individuelle, également appelé Shark Shield. L’objectif était de connaître son efficacité en déterminant l’amplitude du champ électrique, afin de prévenir une éventuelle attaque de requin.

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C’est à Saint-Leu dans la Zonex (zone d’expérimentation), que le Centre sécurité requin (CSR) a ouvert un banc d’essai pour tester les équipements de protection individuelle (EPI) des surfeurs. L’objectif est de mesurer le champ électrique grâce à un mât équipé de de capteurs et sanglé à la planche. Ce matin Rodrigues est venu vérifier l’efficacité de son équipement qu’il a acheté il y a quelques années.

"C’est super !"

"Depuis trois ans exactement, car je me suis fait charger par un requin un matin ici. C’est pour ça que j’ai acheté mon shark shield. Ça nous permet de voir si notre matériel fonctionne, je trouve que c’est super !"

Sur ce banc d’essai, les EPI des surfeurs sont mis à l’épreuve, mais aussi deux prototypes de bodyboards équipés sont mis à l’eau.

"En phase d’expérimentation"

Gilbert Pouzet, président du Leu Tropical Surf Team. "C’est tout nouveau et testé depuis quelques mois sur les bodyboards. Nous sommes encore en phase d’expérimentation mais ça fonctionne. L’installation est un peu plus complexe que sur les planches de surf."

"Face au requin-bouledogue, il doit fonctionner à 100 %

Pour connaître l’efficacité des systèmes anti-requin, les électrodes sont testées avec et sans corrosion. "On va voir la différence du champ électrique entre deux électrodes oxydées puis qui ont été nettoyées. La seule chose du constructeur que nous avons sur le Shark Shield c’est comme un testeur de batterie que l’on met sur les deux électrodes, qui nous dit si ça fonctionne mais sans donner la puissance. Nous cherchons à savoir l’efficacité du dispositif. Avec la problématique requin-bouledogue, il doit fonctionner à 100 %", détaille Christophe Mulquin, chargé de mission Centre sécurité requin.