Illustration - Vincenzo Modica/Cover-Images.com/SIPA
La région située à proximité du système volcanique de Krysuvik faisait l’objet d’une surveillance accrue depuis plusieurs semaines. Et pour cause : un séisme de magnitude 5,7 a été enregistré le 24 février près du mont Keilir, à la périphérie de Reykjavik, capitale de l’Islande.
Cette éruption du système volcanique de Krysuvik à proximité de la capitale de l’Islande a été attendue par la population depuis des jours. Elle s’est produite vendredi à une quarantaine de kilomètres de Reykjavik, a annoncé l’Agence météorologique islandaise. "La première notification a été reçue par l’Agence météorologique à 21h40 GMT.", a souligné l’agence sur le récit d’Ouest France. Le ciel a été aussitôt illuminé par un nuage rouge et les autorités ont établi une zone d’interdiction de survol aérien. La police et les garde-côtes ont sécurisé les lieux, mais la population a été priée de rester à l’écart.
D’après le Bureau météorologique, le système volcanique de Krysuvik est inactif depuis 900 ans et la dernière éruption sur la péninsule de Reykjanes date de 1240, soir il y a près de 800 ans. La région était hautement surveillée depuis plusieurs semaines après qu’un séisme de magnitude 5,7 a été enregistré le 24 février près du mont Keilir, à la périphérie de Reykjavik. Les émissions de gaz des volcans, en particulier le dioxyde de soufre, peuvent atteindre des niveaux élevés à proximité immédiate d’une éruption. Elles peuvent être dangereuses pour la santé voire causer la mort. Le gaz "peut causer des troubles et avoir des effets néfastes sur la santé", a prévenu l’Agence islandaise pour l’environnement.
L’Islande recense actuellement 32 volcans considérés comme actifs, le nombre le plus élevé d’Europe. Le pays a relevé une éruption tous les cinq ans en moyenne. La dernière a eu lieu à Holuhraun entre août 2014 et février 2015, dans le système volcanique de Bardarbunga dans une zone inhabitée au centre de l’île.
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— Sólborg Guðbrands (@solborgg) March 19, 2021
