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Les résultats d’une étude #MoiJeune 20 Minutes–OpinionWay ont indiqué que, près de 4 jeunes sur 10 ont pris du poids depuis le premier confinement.
Cette étude #MoiJeune 20 Minutes–OpinionWay a été réalisée en ligne du 25 au 26 février 2021 auprès d’un échantillon représentatif de 695 jeunes, âgés de 18 à 30 ans. Elle se porte sur l’impact de la crise sanitaire notamment sur les poids des jeunes depuis le confinement.
Le journal 20 Minutes rapporte les résultats indiquant que 68% des 18-30 ans ont vu leur poids changer depuis la crise. Dans les détails, 39 % des enquêtés ont pris du poids pendant cette année : 7 % de façon importante et 32 % de façon modérée.
Selon le baromètre, ces quelques kilos en plus résultent d’un manque d’activités sportives, puisque depuis un an, 23 % des 18-30 ans interrogés ont fait moins de sport, si 18% ont totalement arrêté. De plus, en raison de la pandémie de coronavirus, les sports collectifs sont interdits et les salles de sport sont restées fermées. Outre ces difficultés, l’instauration du couvre-feu dès 18 heures, depuis des mois est loin d’arranger les choses.
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Côté nutrition, Vanessa Bedjaï-Haddad a expliqué l’existence de deux phases en 2020. Une première au printemps durant lequel les jeunes ont pu perdre du poids : moins de bars, de restos, d’occasions de boire. Il y avait l’excitation de l’inconnu, l’envie de cuisiner…. "Mais quand ce nouveau rythme s’est installé, j’ai constaté une lassitude", a évoqué la diététicienne.
A son avis, beaucoup de jeunes se sont mis à commander leurs repas et manger est devenu un réconfort et la seule source de distraction. Par ailleurs, les jeunes marchent de moins en moins avec l’instauration du télétravail et des cours en ligne alors qu’ils ont eu énormément d’occasions de grignoter.
Selon Vanessa Bedjaï-Haddad, il suffit de peu pour retrouver un peu d’équilibre. Par exemple, au lieu d’une pizza, il vaut mieux commander de la salade. Il est également conseillé de marcher quotidiennement, prendre les escaliers, dans le cas contraire, manger léger quand on fait moins de sport.
La diététicienne a par ailleurs, rassuré que ces dernières années, il y a une vraie prise de conscience sur l’hygiène de vie dans la jeunesse. "Certains ont de mauvaises habitudes, mais en connaissance de cause. C’est une première étape", a-t-elle révélé. En outre, les enfants sont sensibilisés à l’école ou au travers de la télé. Cette conscience va, selon elle, protéger cette génération d’excès. "Pour l’instant, ce n’est pas évident. Mais l’important, c’est que ces mauvaises habitudes ne s’installent pas", a-t-elle rassuré.
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