Invité d’Antenne Réunion ce lundi 1er février, le Docteur Patrick Mavingui, directeur de recherche au CNRS, a confirmé avoir transmis aux autorités les résultats d’un cas suspect de Covid-19, qui serait le premier de souche du variant britannique à La Réunion.
Le premier cas du variant britannique de Covid-19 serait possiblement identifié à La Réunion.
"On a reçu un échantillon, un cas suspect du CHU de La Réunion, qui nous a transmis un prélèvement pour lequel il y a un défaut de cible", annonce le Docteur Patrick Mavingui, directeur de recherche au CNRS.
"Quand il y a un défaut de cible sur un test bien précis, on peut suspecter que ça puisse être un variant britannique. Le prélèvement a été traité, séquencé et les résultats ont été transmis aux autorités de santé et à la préfecture."
Interrogé sur le fait qu’il s’agisse d’une suspicion ou d’une confirmation du premier cas de variant britannique à La Réunion, le Docteur Mavingui répond :
"La préfecture est l’autorité qui permet de donner l’information exacte. Je pense que l’information sera certainement transmise au public."
Avant de confirmer qu’il s’agisse d’un cas importé et non d’une circulation autochtone.