Alors que sa mère est hospitalisée, atteinte du variant sud-africain du coronavirus, une jeune femme s’est faite reprendre par des policiers en train de fumer la chicha avec des amies, ce lundi au Port. Au terme d’un transfert houleux au commissariat, elle crache sur un policier.
L’incivilité serait presque passée inaperçue si elle ne s’était pas accompagnée d’un danger sanitaire. Ce lundi au Port, une femme de 20 ans et deux amies se font reprendre à l’ordre par des policiers, surprises en train de fumer la chicha sur la voie publique, donc sans masque.
Non contentes d’être en infraction, les jeunes femmes se mettent à insulter les policiers, assez pour être embarquées au commissariat. Le transfert n’est pas de tout repos non plus pour les forces de l’ordre qui doivent composer avec l’agitation des passagères, qui continuent leurs invectives et donnent des coups dans le véhicule.
Arrivés au commissariat, la tension ne retombe toujours pas, au point que plusieurs policiers sur place viennent tenter de calmer la situation. L’une des trois femmes, moins véhémente, est relâchée. Les deux autres sont placées en garde à vue pour outrage et rébellion.
Dans le sas de sécurité, l’une d’entre elles se met à mordre un policier, avant de cracher sur un autre. L’histoire aurait pu en rester là, mais il s’avère qu’une proche de la femme, sa mère, est positive au variant sud-africain du coronavirus et hospialisée au Chor.
Pis, elle était censée être en septaine, alors qu’elle fumait la chicha avec ses amies.
Le policier victime du crachat est lui aussi placé en septaine, en attente des résultats de son test de dépistage. Il fait part d’un sentiment de crainte pour lui, sa femme et ses enfants et a déposé plainte pour violence sur personne dépositaire de l’autorité publique.