Pour obliger au respect des règles sanitaires en vigueur, le gouvernement japonais a décidé d’approuver vendredi 22 janvier des projets de loi qui prévoient des sanctions à appliquer aux réfractaires.
Afin de renforcer l’efficacité des mesures restrictives mises en place pour lutter contre le coronavirus, le gouvernement japonais a validé vendredi deux projets de loi. Si le parlementaire adopte ces textes, des amendes et des peines d’emprisonnement pourront être appliqués en cas de non-respect des règles sanitaires.
Dans la péninsule nipponne, la limite des sorties et des déplacements ou la fermeture avancée des bars et restaurants ne sont pas accompagnées par des sanctions en cas de transgression. D’où les deux projets de loi approuvés par les autorités locales.
> Un troisième variant du coronavirus détecté au Japon
Le Premier ministre japonais, Yoshihide Suga, a demandé aux parlementaires de débattre "promptement" des nouveaux projets de loi, rapporte Leparisien.fr. Ces derniers prévoient des peines d’emprisonnement allant jusqu’à un an pour les personnes testées positives qui refusent d’être hospitalisées. De son côté, l’opposition a jugé cette mesure excessive.
Les mêmes projets de loi prévoient aussi des amendes allant jusqu’à 500 000 yens (près de 4 000 €) pour les bars et restaurants qui ne se ferment pas à 20 heures, un horaire dicté dans le cadre de l’Etat d’urgence sanitaire décrété début janvier dans la ville de Tokyo.
Jusqu’ici, le Japon est relativement épargné par la pandémie de coronavirus avec environ 4 700 morts en un an (contre 71 998 en France jeudi soir). Mais depuis novembre, le pays fait face à une forte recrudescence des cas de Covid-19.
> Voir notre dossier sur l’actualité au Japon.
> Jeux olympiques de Tokyo : une annulation est envisageable, selon un ministre japonais