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D’après l’ONU, 2020 a été l’année la plus chaude, à égalité avec 2016. Jeudi 14 janvier, l’organisation internationale a appelé le monde à "faire la paix avec la nature".
L’année 2020 a rejoint 2016 sur la plus haute marche des années les plus chaudes de la planète, selon un recoupement de 5 grandes bases de données internationales fait par l’Organisation météorologique mondiale, une agence de l’ONU.
Le secrétaire général de l’OMN, Petteri Taalas, a précisé que "les températures de 2020 ont été pratiquement équivalentes à celles de 2016". Cette dernière avait pourtant été marquée par un épisode El Niño, phénomène océanique naturel provoquant une hausse des températures.
Mr Taalas a affirmé que le changement climatique est aujourd’hui "aussi puissant que la force de la nature". En 2020, le monde a fait face à d’importants incendies, de puissants ouragans et la fonte des glaces, cite la Nasa. Ce sont les effets directs du changement climatique induit par l’être humain.
Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a prévenu que le monde se dirige désormais "vers une augmentation catastrophique de la température de 3 à 5 degrés au cours du XXIe siècle". Les catastrophes naturelles s’intensifieront, surtout si les émissions de gaz à effet de serre continuent.
Pour Gavin Schmidt, le directeur de l’institut des études spatiales au centre Goddard de la Nasa, "c’est un prélude de ce qui va suivre", selon les propos rapportés par TV5Monde.
Le secrétaire général de l’ONU a fait valoir l’importance de "faire la paix avec la nature". Cela devrait être "la priorité absolue de chacun, partout dans le monde", "c’est la grande mission de notre siècle", insiste Antonio Guterres.
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