Quatre jours durant, une expostion particulière occupait les murs du Musée Stella Matutina à Saint-Leu. Une artiste plasticiene proposait aux visiteurs de découvrir les visages de l’Océan Indien dépeints sur des morceaux de chêne.
Sur les murs, les tableaux de visages de l’artiste Sil Scholtens se veulent intriguants et parfois même intimidants. Du 29 décembre 2020 à aujourd’hui, une exposition temporaire en libre accès ornait les murs du Musée Stella Matutina à Saint-Leu.
Artiste-peintre plasticienne, d’origine néerlandaise, c’est après s’être installée au coeur de la Bourgogne, en Côte-d’Or exactement, que Sil Scholtens a commencé à peindre sur des douelles, des pièces en bois de chêne qui forment avec d’autres la paroi des tonneaux.
“On pensait que c’était des photos au départ, je les trouve très belle et expressives” s’amuse un visiteur.
“Je pense que ça reflète bien les habitants de l’Océan Indien dans le sens où ils ont tous des regards très profonds et très énigmatiques” esquisse une amatrice d’art en visite dans le musée saint-leusien.
Gramoun Lélé, le patriarche du maloya, Simon Lagarrigue et d’autres inspirations ont notamment affiné le pinceau de l’artiste. Les portait tirent tous leurs origines de l’Océan Indien. “On peut lire encore plus de choses dans leur regards. Il y a un air de guerrier, de souffrance, de roots” énonce l’artiste plasticienne Sil Scholtens qui met en avant l’intensité des portraits gravés sur du chêne.