Ce jeudi 21 janvier, la CGTR et les salariés du milieu de la santé se mobilisent.
Un appel à la mobilisation est lancé ce jeudi dans le domaine du médical et de la santé.
L’objectif, alerter le gouvernement sur les conditions de travail des salariés du sanitaire, du médico-social et du social.
Un rassemblement est prévu ce jeudi 21 janvier à 9 heures devant l’ARS situé à Saint-Denis.
"Force est de constater que ni le gouvernement, ni les employeurs privés ou publics ne sont à la hauteur : situations de sous-effectifs chroniques, fatigue extrême face à une charge de travail qui ne cesse d’augmenter, souffrance au travail devant des tâches à réaliser de plus en plus compliquées par manque de temps et éloignées de leurs métiers, glissements de tâches de plus en plus courants alors que les actes concernés relèvent de professions réglementées, management autoritaire, manque de considération, amplification des risques psycho-sociaux, des troubles musculo squelettiques..., tout cela pour un salaire de misère ! La gestion de la pandémie est devenue pour ce gouvernement son meilleur prétexte pour continuer à réduire les libertés et les expressions collectives ainsi qu’individuelles, tout en poursuivant ses mesures et lois régressives dans un contexte de crise sociale et économique. L’annonce de remettre à nouveau en débat « la réforme des retraites » et les récents événements odieux et inacceptables, violences policières, pendant le débat sur la loi « Sécurité Globale » très contestée, les formations au rabais, illustrent sa volonté, coûte que coûte, à marche forcée, de mettre en œuvre sa politique d’austérité."
Privé et Public de la Fédération de la santé exigent plus spécifiquement :
- L’égalité salariale entre tous les agents et salariés d’un même établissement, quel que soit le secteur, à commencer par le versement des 183 euros du SEGUR pour tou(te)s, dans le secteur social et médico-social privé et public ; puis de 300 euros dès le premier trimestre 2021 et une réelle amélioration des conditions de travail par la création significative de postes.
- Un véritable plan Emploi-formation et de reconnaissance des qualifications en lien avec la campagne des 10 % :
- La suppression du forfait "patient urgence" de 18 € à payer par les personnes se rendant aux urgences et non suivi d’une admission pour hospitalisation.
Les salariés de la CGTR se mobiliseront sans relâche pour :
L’arrêt de toutes les fermetures de lits, de services, d’établissements et d’hôpitaux, et l’exigence au contraire de réouvertures et de créations de structures
-L’arrêt des plans d’économie dits « plans de retour à l’équilibre » qui se traduisent systématiquement par des suppressions de postes
-La titularisation et la résorption des emplois précaires,
-L’abrogation des journées de carence dans le secteur public et privé,
-La défense et l’amélioration des avantages acquis statutaires, conventionnels et locaux, etc...
-Le respect des libertés et droits individuels, collectifs et syndicaux, -Le financement à la hauteur des besoins de la sécurité sociale, un système de santé, de protection sociale et des services publics qui répondent aux besoins de la population.