Parmi les nouvelles réformes cette année, l’apparition de l’indice de réparabilité sur les appareils électroniques. À l’image du nutri-score, qui indique la valeur nutritionnelle d’un produit alimentaire. Il s’agit là de signifier la simplicité ou non à réparer son smartphone, sa télévision ou encore son lave-linge.
"Je préfère payer plus cher un produit que de le payer moins cher et d’en repayer un autre dans trois ans."
Séverine préfère réparer ses appareils électroniques plutôt que de les racheter. Sa manière de consommer va dans le sens de la nouvelle loi pour lutter contre l’obsolescence programmée.
Depuis le 1er janvier, un nouveau logo indique l’indice de réparabilité des produits, avec une note de 1 à 10 et plusieurs couleurs : vert quand l’appareil est facile à réparer et peu coûteux, jaune si la réparation est possible mais que les pièces de rechange coûtent cher, et rouge lorsque l’appareil est juste bon à jeter.
L’indice de réparabilité concerne les téléviseurs, les ordinateurs, les smartphones, les machines à laver et les tondeuses à gazon. Le coût des pièces détachées est souvent élevé et décourage les consommateurs qui ont de moins en moins recourt à un réparateur.
Ludovic Monfort, technicien en réparation électroménager explique : "Certaines cuves de lave-linge ne sont pas démontables, ni commander une cuve complète pour le client ça va revenir trop cher et nous sommes obligés de leur dire que ça ne vaut pas le coup d’être réparé."
- La documentation ;
- La démontabilité, l’accès, les outils et les fixations ;
- La disponibilité des pièces détachées ;
- Le prix des pièces détachées ;
- L’information sur la nature des mises à jour, l’assistance à distance sans frais et la possibilité de réinitialisation logicielle.
Les fournisseurs ont pris un peu de retard. L’indice de réparabilité ne sont actuellement pas visibles sur les produits disponibles en magasin.