Face aux risques liés à l’apparition des variants, le préfet met en place les motifs impérieux entre La Réunion et l’Hexagone à compter de ce jeudi 28 janvier.
Malgré une situation épidémique contenue, l’apparition des variants et leur dissémination rapide dans le monde impose un nouveau renforcement des modalités de circulation des voyageurs entre La Réunion et la métropole afin de lutter efficacement contre ces nouvelles menaces.
Covid-19 : pour quels motifs impérieux peut-on voyager ?
Retrouvez la liste des attestations ici.
Après consultation de l’instance de dialogue avec la communauté médicale et en lien avec le centre interministériel de crise, le préfet de La Réunion a décidé de rétablir les motifs impérieux entre La Réunion et l’Hexagone.
Les déplacements en provenance ou à destination de La Réunion sont interdits sauf s’ils sont fondés sur un motif impérieux d’ordre personnel ou familial, un motif de santé relevant de l’urgence ou un motif professionnel ne pouvant être différé.
- protéger La Réunion de l’introduction du variant britannique dont la contagiosité est accrue et préoccupante ;
- protéger la métropole de l’introduction du variant sud-africain alors que quatre cas ont à ce stade été documentés à La Réunion et que les caractéristiques de ce variant sont encore peu connues.
A compter de ce jeudi 28 janvier 2020, les voyageurs embarquant à destination de La Réunion depuis la métropole ou à destination de la métropole depuis La Réunion ont donc l’obligation de justifier d’un motif impérieux pour circuler.
Tous les déplacements en dehors du territoire sont donc désormais interdits sauf s’ils sont fondés sur un motif impérieux d’ordre personnel ou familial, un motif de santé relevant de l’urgence ou un motif professionnel ne pouvant être différé. Les voyageurs devront renseigner une attestation déclarative justifiant du motif impérieux de leur déplacement avant tout déplacement en avion.
Conformément aux dispositions de l’article L. 3136-1 du code de la santé publique, la violation des mesures prévues par le présent arrêté est punie de l’amende prévue pour les contraventions de la 4ème classe, soit 135 euros. Des contrôles seront diligentés par la police aux frontières.