En temps de période cyclonique, quelles sont les superstitions des réunionnais qui annonceraient le mauvais temps ? Chacun a ses propres croyances, toutes différentes les unes des autres.
Les fourmis qui montent les murs, les oiseaux qui volent tous vers le même sens... les superstitions des réunionnais sont nombreuses. Dans les traditions réunionnaises, certains signes sont interprétés comme l’approche d’un phénomène métérologique.
Pour certains réunionnais, quelques jours avant l’arrivée du mauvais temps, l’observation de la nature offre plusieurs indices.
Ces croyances proviennent souvent des gramounes qui observaient les signes de la nature à une époque où la technologie n’était pas aussi développée.
Les pêcheurs sont parfois les premiers à distinguer les premiers signes de l’arrivée du mauvais temps. Un pêcheur nous raconte : "Le pêcheur, lui, il regarde la mer, le temps. Si c’est un bon pêcheur, il voit qu’il y a le vent, il y a la houle."
Un autre indice permettrait d’anticiper l’arrivée d’une tempête, un habitant nous en dit plus : "Band zoiseaux, y sort dessus la mer, y court en montant vers la montagne."
Ainsi que les fourmis :
"Quand na plein de fourmi de partout, la pluie sa tombé, cyclone y vient."
Une gramoune nous donne une autre piste : "Quand na point trop leetchis, quand na point trop de fruits, là cyclone y vient."
Pour beaucoup, il ne s’agit pas de superstitions, mais de signes bien réels.