C’est ce que révèle le service statistique des ministères sociaux dans une étude publiée ce mardi 12 janvier. Ces parents auraient pourtant la possibilité de le faire, selon la Direction de la Recherche, des Études,, de l’Évaluation et des Statistiques.
La Dress révèle, ce mardi, qu’un quart des parents en France qui n’ont pas la garde principale de leurs enfants à la suite d’un divorce ne paye pas de pension alimentaire à leur ex-conjoint. Ils sont pourtant considérés comme "solvables", c’est-à-dire ayant les moyens financiers.
Une telle situation pourrait être due au fait qu’aucune pension alimentaire n’a été fixée, ni par les parents ni par la justice, lors de la séparation. Il pourrait également s’agir d’un défaut de paiement, selon le service statistique des ministères sociaux.
Lorsqu’un versement est en revanche effectué, le montant serait, dans deux tiers des cas, inférieur à celui recommandé par le ministère de la Justice. Il atteindrait en moyenne 190 euros par enfant, note l’ étude, qui s’est basée sur les déclarations fiscales des ex-conjoints préalablement liés par un mariage ou un Pacs.
Environ 350 000 parents séparés, 85% des mères, sont concernés par ces impayés. Afin d’éviter ces derniers, le gouvernement a mis en place un "service public des pensions alimentaires". Les couples séparés pourront ainsi confier un rôle d’intermédiaire pour le versement des pensions aux caisses d’allocation familiales ou de Mutualité sociale agricole.
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