Pour protéger les deux îles des variants du coronavirus, le ministre des Outre-mer, Sebastien Lecornu a annoncé que pour se rendre en Martinique et en Guadeloupe, un motif impérieux est exigé.
Après la découverte des variants du coronavirus, les autorités sanitaires et étatiques françaises ont redoublé de vigilance pour que cette nouvelle souche, plus contagieuse ne se répande pas.
Afin de protéger les Antilles françaises de ces variants, un motif impérieux sera exigé à compter du 2 février, pour se rendre en Martinique et en Guadeloupe.
Cette déclaration a été faite par le ministre des Outre-Mer, Sébastien Lecornu, jeudi 28 janvier. "A ce jour, les variants Covid-19 ne circulent pas dans les Antilles, nous devons tout faire pour les protéger de ce nouveau risque !", a-t-il indiqué sur son compte twitter.
Outre ce motif impérieux, un test PCR est également obligatoire pour repartir vers l’Hexagone. Toutes ces mesures doivent permettre d’éviter l’afflux de voyageurs venus de la France métropole pendant les vacances de février. Selon HuffPost, la Martinique avait reçu plus de 100 000 vacanciers, en décembre dernier.
En Martinique, l’ARS a recensé un seul cas suspect de variant, qui a été rapidement isolé, et dont l’origine reste à déterminer. Avant d’instaurer cette mesure du motif impérieux, des tests PCR négatifs de moins de 72h et une septaine obligatoire à l’arrivée ont été indispensables pour voyager dans ces deux territoires.
Le journal précise que les motifs impérieux ne seront nécessaires que pour se rendre aux Antilles, pas dans le sens inverse. Par ailleurs, une source à la Préfecture de Martinique a précisé qu’ils ne seront pas aussi obligatoires pour les voyageurs entre les deux départements.
Cette décision aurait des mauvais impacts sur l’économie des Antilles, mais Sébastien Lecornu a assuré que l’Etat, avec les préfectures de Martinique et Guadeloupe, accompagnerait "les secteurs économiques impactés par ces mesures". Il a toutefois martelé que ces dernières sont indispensables pour protéger la santé de "nos concitoyens et préserver une vie économique à l’intérieur de ces territoires".
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