Mercredi soir, le Sénat s’est prononcé en faveur d’une prolongation de l’état d’urgence sanitaire en France jusqu’au 3 mai. C’est un mois de moins que ce qu’avait voté l’Assemblée nationale.
Les sénateurs ont donné leur feu vert, mercredi 27 janvier au soir, pour proroger l’urgence sanitaire en France jusqu’au 3 mai face à l’épidémie de coronavirus qui ne s’estompe pas. Cela fait un mois de moins que l’échéance votée par l’Assemblée nationale.
La reconduction de ce régime d’exception dont l’application doit prendre fin le 16 février a été votée en première lecture, par 235 voix pour, 39 voix contre et 70 abstentions.
Les Républicains et les Centristes, tout comme les groupes RDPI à majorité En Marche et RDSE à majorité radicale et Indépendants ont largement approuvé cette prorogation. Le Parti Socialiste s’est en revanche abstenu, tandis que les groupes CRCE à majorité communiste et écologiste se sont prononcés contre.
Pour le président du groupe Indépendants, Claude Malhure, "ne pas voter cette prolongation reviendrait à poignarder l’exécutif dans le dos en plein milieu de la bataille ".
Comme la chambre haute a raccourci la prolongation demandée, du 1er juin au 3 mai, les députés et les sénateurs tenteront de se mettre d’accord sur un texte commun. Une nouvelle lecture devrait avoir lieu en cas d’échec. L’Assemblée aura le dernier mot.
Le ministre de la Santé estime pour sa part que la date initialement prévue est plus "cohérente au regard de la dynamique de l’épidémie". Pour O. Véran, "c’est le temps nécessaire pour que la campagne de vaccination produise pleinement ses effets".
Toute l’actualité à suivre sur Linfo.re