Plus de 450 verbalisations ont été dressées après la fête illégale et sans respect des normes sanitaires organisée à Lieuron (Ille-et-Vilaine).
La préfecture de Lieuron a annoncé la fin de la fête illégale qui a débuté le jeudi 31 décembre. La rave-party sauvage a réuni près de 2 500 participants sans respect des normes sanitaires en pleine pandémie de coronavirus. D’après la préfecture d’Ille-et-Vilaine, les fêtards ont commencé à se disperser ce samedi 2 janvier. "Il n’y a pas eu d’intervention des forces de l’ordre", a noté la même source citée par RTL. Selon toujours la préfecture, le son a été interrompu, mais la possibilité d’une reprise de la musique n’est pas écartée. "Au moins un mur de son a été démonté", a-t-elle souligné.
Les gendarmes, présents sur place, ont procédé en matinée à des opérations de contrôle. Peu avant 10h, ils ont dressé plus de 450 verbalisations pour non respect du couvre-feu, non port du masque et participation illicite à un rassemblement, rapporte Le Figaro. Les interrogations portaient surtout sur la prise de stupéfiants par le biais de la vérification de sensibilité oculaire des participants. "Nous poursuivons les contrôles et la verbalisation de chaque participant dès son départ du site", a tweeté le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin.
Le député d’Ille-et-Vilaine Florian Bachelier (LREM) a réagi à cette fête sauvage. Il a écrit sur son compte Twitter que "ce rassemblement de zadistes" faisait "honte à notre pays, à nos soignants mobilisés depuis des mois, à nos morts." D’après la préfecture, des secouristes, et des associatifs, se sont mobilisés sur les lieux pour distribuer gel et masques pour limiter les risques de propagation du virus au sein du rassemblement.
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