Illustration-Alexander Ryumin/TASS/Sipa USA/SIPA
Le combat de ce patron d’une boulangerie à Besançon a porté ses fruits. Laye Fodé Traoré, réfugié guinéen visé par une expulsion du territoire, sera régularisé.
La situation administrative de Laye Fodé Traoré n’a pas été régularisée. Ce réfugié guinéen, travaillant dans une boulangerie à Besançon, a été alors menacé d’expulsion, une situation qui a provoqué une importante mobilisation. Parmi les personnes qui se sont battues pour la régularisation de sa situation figure de son patron, Stéphane Ravacley. Ce dernier a décidé d’entamer une grève de la faim pour manifester son opposition contre l’expulsion du territoire à venir de son apprenti.
Le sacrifice de Stéphane Ravacley a fini par payer. D’après France 3 cité par RTL ce jeudi 14 janvier, la préfecture de Haute-Saône a annulé l’obligation de quitter le territoire français du jeune réfugié. La situation du réfugié guinéen a donc été régularisée. "On a reçu un appel de la préfecture nous demandant de nous y rendre. La bonne nouvelle, c’est qu’il est Français autant que moi désormais", a raconté le patron de la boulangerie.
Le patron de la boulangerie a donc stoppé sa grève de la faim et a adressé ses remerciements à tout le monde les médias ainsi que les signataires des pétitions. Stéphane Ravacley a aussi affirmé que sa mobilisation allait se poursuivre à l’avenir, "pour protéger les autres". "Je suis super contente pour Laye, mais ça laisse un goût amer pour tous les autres", a confié Me Davigny, l’avocate de l’apprenti, qui traite d’autres dossier du même genre à Besançon.
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