Le procès en appel de l’ancien secrétaire d’Etat, Georges Tron, a débuté mardi 19 janvier devant les assises.
Georges Tron, l’ancien secrétaire d’Etat est de retour devant la justice à partir du mardi 19 janvier. Il est accusé d’attouchements et de pénétrations digitales entre 2007 et 2010 par deux ex-employées de la ville de Draveil, mais a été acquitté en 2018, rappelle Le Dauphiné. Le parquet a fait appel, et le mis en cause comparaît devant le tribunal avec son adjointe à la Culture d’alors, Brigitte Gruel.
Virginie Ettel (42 ans) et Eva Loubrieu (44 ans) indiquent que le maire Les Républicains, âgé aujourd’hui de 63 ans, leur a imposé des attouchements et des pénétrations digitales. Selon elles, ces méfaits ont été perpétrés avec la complicité de Brigitte Gruel, et sous couvert de séances de réflexologie plantaire.
Les deux accusés ont toujours contesté les faits avant d’être acquittés par la cour d’assises de Seine-Saint-Denis en novembre 2018. Un verdict qui a été dénoncé par des associations féministes.
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Me Frank Natali, l’avocat de Brigitte Gruel, a indiqué que cette dernière compte réaffirmer, à la barre de la cour d’assises, son innocence et défendra son honneur. Quant à Antoine Vey, assurant la défense de Georges Tron, il n’a souhaité faire aucune déclaration.
Ce deuxième procès va durer pendant près de 3 semaines (du 19 janvier au 12 février). Le journal rappelle que l’avocat général a requis six ans de prison ferme contre Georges Tron et quatre contre Brigitte Gruel, lors du premier procès.
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