Quelques jours après l’attentat à Conflans et la décapitation de Samuel Paty, le syndicat FO pénitentiaire a alerté la direction du centre pénitentiaire sur ce qui se prépare dans la prison de Perpignan.
La direction du centre pénitentiaire a été alertée des évènements se passant dans la prison de Perpignan. Cette alerte survient après l’attentat à Conflans et la décapitation du professeur d’histoire-géographie Samuel Paty.
Selon le syndicat, les diverses structures du centre pénitentiaire de Perpignan ne sont pas adaptées afin de garantir une véritable séparation des détenus incarcérés pour des faits de droit commun et ceux liés au terrorisme islamiste. "Le mélange entre des détenus mineurs et des détenus radicalisés est le plus inquiétant. La prison de Perpignan est loin d’une gestion dite étanche entre eux", poursuit le syndicat.
Actuellement, quatre détenus mineurs se trouvent à côté de deux prisonniers radicalisés terroristes islamistes, relate le site 20 Minutes, citant le syndicat FO Pénitentiaire. Ce dernier dénonce aussi des mineurs non-accompagnés, en faisant ainsi des détenus fragiles mentalement. "Ces mineurs immatures pourraient être manipulés, enrôlés par des détenus mal intentionnés", a-t-il dit.
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